En matière d’irrigation, l’eau est extraite des nappes souterraines par forage ou prélevée par pompage direct dans les rivières et les étangs. Les retenues collinaires stockent les eaux de ruissellement pendant la saison pluvieuse, pour ensuite alimenter l’irrigation pendant la saison estivale, tandis que les réserves artificielles sont constituées à partir de l’eau pompée dans la rivière pendant la période hivernale. Cette eau collectée est ensuite transportée par des canalisations sur la parcelle de terre à irriguer.
L’équipement pour irriguer est différent selon le système choisi. Parmi les plus efficaces : la couverture intégrale, le goutte-à-goutte et l’aspersion. Trois techniques qui permettent de réduire considérablement la consommation d’eau, mais nécessitent une infrastructure coûteuse.
C’est la méthode d’arrosage la plus ancienne. Elle s’adapte facilement partout. Elle peut être automatisable, mobile, ou enterrée avec une remontée télescopique à chaque arroseur.
Cette technique consiste à apporter l’eau sous faible pression jusqu’aux racines et à la distribuer au compte-goutte, à l’aide de petits tuyaux, posés sur le sol ou enterrés. Les goutteurs peuvent être externes (à poser), en ligne ou en gaine. On irrigue avec précision et l’on fait des économies d’eau considérables. Ce système n’humidifie que la partie de terre située au voisinage immédiat des racines et limite les pertes par évaporation, ruissellement ou infiltration profonde. Aujourd’hui, le goutte-à-goutte s’utilise pour des cultures fruitières, maraîchères…
C’est un système d’arrosage particulièrement adapté aux grands massifs fleuris.
Sur la parcelle, les canalisations principales et les canalisations d’approches (dites secondaires) servent à transporter l’eau de la pompe jusqu’aux rampes d’arrosage. Des canalisations enterrées distribuent l’eau par le biais de tuyaux mobiles appelés « enrouleurs », alimentant des systèmes d’aspersion. À la façon d’une pluie fine, ceux-ci arrosent les plantations, en projetant de l’eau sous pression à partir d’un asperseur ou d’un canon. Il existe un autre type d’installation mobile : les rampes pivotantes ou pivots. Là encore, des canalisations enterrées ou parfois directement un forage alimentent en eau un système d’aspersion. Celui-ci se déplace dans le champ de façon circulaire, autour d’un point central fixe.
Aquanide est née de la volonté des irrigants du Poitou-Charentes d’unir leurs forces.
Les projets de stockage de l’eau, comme ceux déjà mis en place dans la Vienne, sont indispensables pour maintenir une agriculture durable et raisonnée.
Ce premier salon national démontre que l'irrigation est un facteur important, nécessaire, tant à la production agricole qu’au développement des territoires.