Pour pousser, une plante a besoin d’eau et de nutriments qu’elle va trouver dans le sol grâce à ses racines. Cet apport permet la formation de sève. Pour faire circuler ce liquide nutritif jusqu’aux feuilles, chaque plante déclenche un processus de transpiration foliaire ou évapotranspiration. Ce phénomène est le résultat de la double action chaleur-lumière. Mais il faut que l’humidité des sols soit suffisante. Si les sols sont trop secs, il y a un risque important d’assèchement de la plante. L’irrigation vient alors fournir au sol l’eau dont la culture a besoin.
L’irrigation permet de diminuer le risque de perte de récolte (résistance au gel, à la sécheresse), cela en assurant un minimum de volume. Elle favorise la régularité et la qualité de la production -selon une étude d’Arvalis Institut du Végétal, l’irrigation contribuerait à minimiser les risques sanitaires sur les grains-, des critères essentiels pour maintenir la pérennité des débouchés. Elle donne ainsi la possibilité aux exploitants d’établir des contrats de production, souvent à plus forte valeur ajoutée, avec les industriels de l’agroalimentaire (ex : légumes, soja).
L’irrigation nécessite une bonne connaissance des relations entre le sol, l’eau, la plante et le climat. Elle dépend :
Aquanide est née de la volonté des irrigants du Poitou-Charentes d’unir leurs forces.
Les projets de stockage de l’eau, comme ceux déjà mis en place dans la Vienne, sont indispensables pour maintenir une agriculture durable et raisonnée.
Ce premier salon national démontre que l'irrigation est un facteur important, nécessaire, tant à la production agricole qu’au développement des territoires.